Ostéoporose
Que ce soit au niveau du système cardio-vasculaire, de la musculature ou des os, le corps de chacun évolue et change à mesure que l’on vieillit. Dans une chronique antérieure, l’exemple de l’arthrose a été discuté. Dans ce cas, les changements avaient lieu au niveau des articulations. L’ostéoporose est une condition dans laquelle la densité osseuse est diminuée et la structure de l’os est altérée. L’ostéoporose affecte le plus souvent les femmes, et le risque d’en être atteint croît avec l’âge. Avec le vieillissement de la population, le phénomène se fait de plus en plus fréquent. Les gens présentant certaines maladies ou utilisant certains médicaments sont plus sujets à développer cette condition.
La bonne nouvelle est que vous avez un certain contrôle sur certains facteurs permettant de mieux vous équiper face à l’ostéoporose. En fait, on peut diviser en quatre groupes les éléments sur lesquels il est essentiel de travailler afin de prévenir l’ostéoporose : la nutrition, l’exercice, l’exposition au soleil, et la médication.
En ce qui concerne la nutrition, le fait de limiter la consommation de produits transformés tout en mettant l’accent sur la consommation de légumes se trouve à être la base. Il est également suggéré d’optimiser la balance en omega-3 lors de notre choix d’aliments. En effet, il s’agit d’une balance et non seulement de consommer plus d’omega 3. On porte généralement une grande attention aux omega-3 puisque sa contrepartie, les omega-6, est retrouvée en abondance dans l’alimentation nord-américaine typique. En consommant plus d’omega-3 et en n’augmentant pas l’apport en omega-6, la balance tend nécessairement graduellement plus vers les omega-3. Les sources animales d’omega-3 (poissons et œufs principalement) ont un effet beaucoup plus marqué sur la physiologie humaine que les sources végétales (graines de lin ou de chia par exemple) puisque ces dernières doivent être converties par le corps humain avant d’être utilisées. De plus en plus d’études pointent également vers l’importance d’un apport adéquat en vitamine K2. Les gens ayant des troubles de coagulation doivent cependant prendre des précautions supplémentaires en ce qui concerne la vitamine K2.
La consommation d’alcool a été étudiée en relation avec le risque de développer de l’ostéoporose. Il semblerait que l’alcool consommé en petite quantité aurait un effet bénéfique. Par contre, une consommation plus grande augmente le risque de chute et augmenterait ainsi le risque de fracture malgré la plus grande densité osseuse. Le tabagisme lui, a été associé à une diminution de la densité osseuse, tout comme la consommation de boissons gazeuses. L’empoisonnement au cadmium mène également à une diminution de la densité osseuse.
Le fait de maintenir un bon niveau d’activité physique a fait ses preuves concernant la prévention de l’ostéoporose. L’activité physique amène le renouvellement des cellules osseuses et permet de conserver l’intégrité et la structure de l’os. De plus, être en bonne forme physique permet aux muscles d’être mieux préparés à répondre à une potentielle chute, et même d’éviter ces chutes. De cette façon, l’activité physique permet non seulement de prévenir l’ostéoporose, mais aussi de prévenir une éventuelle fracture.
L’exposition au soleil est également importante à considérer. Le soleil permet d’optimiser son niveau de vitamine D. La vitamine D permet une absorption optimale du calcium. La vitamine D peut aussi être obtenue par les suppléments.
Le dernier point duquel il sera question est la médication. Les médicaments à base de cortisone utilisés à long terme peuvent mener à l’ostéoporose. Une mention doit également être faite concernant une classe de médicaments théoriquement utilisée pour la prévention de l’ostéoporose : les biphosphonates. Des études concernant cette classe de médicaments rapportent des complications comme la nécrose (mort des cellules) de la mâchoire, des irrégularités du rythme cardiaque et un risque accru de cancer de l’œsophage. La qualité de ces études reste à évaluer, mais elles soulèvent tout de même la question des risques associés à ce type de traitement. Le risque de fracture atypique de la hanche pourrait également être augmenté. Ceci met en évidence un nouveau problème.
En effet, le test diagnostique généralement utilisé pour l’ostéoporose est le DEXA (absorptiométrie). Le test mesure la densité osseuse, mais pas la structure. Ceci laisse croire que l’ossature pourrait être dense, sans savoir si la structure au niveau microscopique est adéquate. Ainsi, l’ossature d’une personne ayant un résultat de DEXA normal pourrait être dense mais tout de même fragile (comme une craie par exemple). C’est ce qui pourrait expliquer la possibilité d’une augmentation du risque de fracture de la hanche. Les biphosphonates visent l’augmentation de la densité osseuse, ce qui améliore le pointage du DEXA. Ceci n’est toutefois pas nécessairement garant d’une meilleure solidité de l’os. C’est uniquement la densité de l’os qui est augmentée. C’est pourquoi les bienfaits de cette classe de médicaments sont de plus en plus questionnés. Il est toutefois inopportun de cesser la prise d’un médicament sans l’avis de son médecin. Il serait irresponsable et potentiellement dangereux d’en faire autrement. L’information dont vous venez de prendre compte devrait uniquement servir de tremplin vers une discussion avec le professionnel de la santé qui vous guide.
La bonne nouvelle est que vous avez un certain contrôle sur certains facteurs permettant de mieux vous équiper face à l’ostéoporose. En fait, on peut diviser en quatre groupes les éléments sur lesquels il est essentiel de travailler afin de prévenir l’ostéoporose : la nutrition, l’exercice, l’exposition au soleil, et la médication.
En ce qui concerne la nutrition, le fait de limiter la consommation de produits transformés tout en mettant l’accent sur la consommation de légumes se trouve à être la base. Il est également suggéré d’optimiser la balance en omega-3 lors de notre choix d’aliments. En effet, il s’agit d’une balance et non seulement de consommer plus d’omega 3. On porte généralement une grande attention aux omega-3 puisque sa contrepartie, les omega-6, est retrouvée en abondance dans l’alimentation nord-américaine typique. En consommant plus d’omega-3 et en n’augmentant pas l’apport en omega-6, la balance tend nécessairement graduellement plus vers les omega-3. Les sources animales d’omega-3 (poissons et œufs principalement) ont un effet beaucoup plus marqué sur la physiologie humaine que les sources végétales (graines de lin ou de chia par exemple) puisque ces dernières doivent être converties par le corps humain avant d’être utilisées. De plus en plus d’études pointent également vers l’importance d’un apport adéquat en vitamine K2. Les gens ayant des troubles de coagulation doivent cependant prendre des précautions supplémentaires en ce qui concerne la vitamine K2.
La consommation d’alcool a été étudiée en relation avec le risque de développer de l’ostéoporose. Il semblerait que l’alcool consommé en petite quantité aurait un effet bénéfique. Par contre, une consommation plus grande augmente le risque de chute et augmenterait ainsi le risque de fracture malgré la plus grande densité osseuse. Le tabagisme lui, a été associé à une diminution de la densité osseuse, tout comme la consommation de boissons gazeuses. L’empoisonnement au cadmium mène également à une diminution de la densité osseuse.
Le fait de maintenir un bon niveau d’activité physique a fait ses preuves concernant la prévention de l’ostéoporose. L’activité physique amène le renouvellement des cellules osseuses et permet de conserver l’intégrité et la structure de l’os. De plus, être en bonne forme physique permet aux muscles d’être mieux préparés à répondre à une potentielle chute, et même d’éviter ces chutes. De cette façon, l’activité physique permet non seulement de prévenir l’ostéoporose, mais aussi de prévenir une éventuelle fracture.
L’exposition au soleil est également importante à considérer. Le soleil permet d’optimiser son niveau de vitamine D. La vitamine D permet une absorption optimale du calcium. La vitamine D peut aussi être obtenue par les suppléments.
Le dernier point duquel il sera question est la médication. Les médicaments à base de cortisone utilisés à long terme peuvent mener à l’ostéoporose. Une mention doit également être faite concernant une classe de médicaments théoriquement utilisée pour la prévention de l’ostéoporose : les biphosphonates. Des études concernant cette classe de médicaments rapportent des complications comme la nécrose (mort des cellules) de la mâchoire, des irrégularités du rythme cardiaque et un risque accru de cancer de l’œsophage. La qualité de ces études reste à évaluer, mais elles soulèvent tout de même la question des risques associés à ce type de traitement. Le risque de fracture atypique de la hanche pourrait également être augmenté. Ceci met en évidence un nouveau problème.
En effet, le test diagnostique généralement utilisé pour l’ostéoporose est le DEXA (absorptiométrie). Le test mesure la densité osseuse, mais pas la structure. Ceci laisse croire que l’ossature pourrait être dense, sans savoir si la structure au niveau microscopique est adéquate. Ainsi, l’ossature d’une personne ayant un résultat de DEXA normal pourrait être dense mais tout de même fragile (comme une craie par exemple). C’est ce qui pourrait expliquer la possibilité d’une augmentation du risque de fracture de la hanche. Les biphosphonates visent l’augmentation de la densité osseuse, ce qui améliore le pointage du DEXA. Ceci n’est toutefois pas nécessairement garant d’une meilleure solidité de l’os. C’est uniquement la densité de l’os qui est augmentée. C’est pourquoi les bienfaits de cette classe de médicaments sont de plus en plus questionnés. Il est toutefois inopportun de cesser la prise d’un médicament sans l’avis de son médecin. Il serait irresponsable et potentiellement dangereux d’en faire autrement. L’information dont vous venez de prendre compte devrait uniquement servir de tremplin vers une discussion avec le professionnel de la santé qui vous guide.
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