Dose de radiation
L'utilisation de la radiologie, autant au niveau de la prise de radiographies que de leur analyse, est réservée à un nombre restreint de professionnels de la santé. Par exemple, le dentiste peut, s'il le juge nécessaire, suggérer à son patient l'utilisation de la radiologie. Il en va de même pour le podiatre et le chiropraticien. L'usage que fait le professionnel de cette modalité d'imagerie est généralement limitée à son champs d'expertise.
En chiropratique comme dans les autres domaines, certaines indications cliniques porteront le clinicien à utiliser ou pas l'examen radiologique. Lors d'une blessure à la cheville par exemple, une liste de critères, les règles d'Ottawa, permettra d'aider le praticien à savoir s'il sera important d'utiliser la radiologie. Malgré les diverses lignes directrices, le jugement clinique et l'expérience du professionnel a bien évidemment sa place.
La radiologie permet d'obtenir une image, en 2 dimensions, d'une région du corps à 3 dimensions. Beaucoup ont, à prime abord, de la difficulté à concevoir que les structures osseuses se superposent sur la même image même si elles ne se touchent pas. Si l'on devait radiographier votre main gauche et que vous placiez votre main droite 30 centimètres devant, elles apparaîtraient toutes les deux sur la radiographie et empêcherait probablement l'analyse de ce cliché.
Afin d'obtenir une image grâce à la radiologie, un faisceau radiologique doit être émis. C'est-à-dire qu'une dose de radiation est émise par une machine, passe au travers la partie du corps exposée, et que ce qui reste du faisceau de l'autre côté forme l'image sur le film. Certains s'interrogent sur l'impact d'une telle dose de radiation.
Plusieurs unités permettent de quantifier une dose de radiation. Ici, il sera question du millisievert (mSv). Un cliché du cou induira en moyenne une dose de radiation de 0.02 mSv. Il faut tenir en compte que plus d'un cliché sera généralement requis (souvent au moins un cliché pris de profil et un autre pris de face). Un examen de la région lombaire (le bas du dos) implique une dose d'environ 1mSv. Lorsqu'un examen de la colonne vertébrale complète est effectué, celui-ci amènera une dose avoisinant les 2 mSv.
Par comparaison, un examen radiologique dentaire amène une dose de 0.005 mSv, alors que c'est 0.4 mSv pour une mammographie. L'exposition annuelle naturelle (soleil, etc) aux radiations se situe entre 2 et 3 mSv. Un scan du corps complet implique une dose de 10 mSv. Avec une dose de 6000 mSv, les travailleurs de Chernobyl sont morts en moins d'un mois. 10 000mSv reçus en une dose unique tuent l'être humain en quelques semaines.
Il est donc évident que la dose de radiation induite par un examen radiologique chiropratique ne devrait pas générer de crainte. Par contre, par souci pour la santé du patient, un examen radiologique ne sera recommandé que lorsque pertinent. Les doses de radiation, même faibles, devraient être gardées au minimum. Le foetus étant particulièrement sensible aux radiations, un examen radiologique ne devrait pas être entrepris lorsque la patiente est enceinte.
La chose à retenir derrière tout ça, c'est qu'un patient devrait poser des questions lorsqu'une inquiétude se présente. Un professionnel de la santé tel un chiropraticien, un dentiste ou un médecin doit être en mesure de justifier les interventions qu'il suggère, et ainsi éliminer les anxiétés de son patient face à un test comme l'examen radiologique.
En chiropratique comme dans les autres domaines, certaines indications cliniques porteront le clinicien à utiliser ou pas l'examen radiologique. Lors d'une blessure à la cheville par exemple, une liste de critères, les règles d'Ottawa, permettra d'aider le praticien à savoir s'il sera important d'utiliser la radiologie. Malgré les diverses lignes directrices, le jugement clinique et l'expérience du professionnel a bien évidemment sa place.
La radiologie permet d'obtenir une image, en 2 dimensions, d'une région du corps à 3 dimensions. Beaucoup ont, à prime abord, de la difficulté à concevoir que les structures osseuses se superposent sur la même image même si elles ne se touchent pas. Si l'on devait radiographier votre main gauche et que vous placiez votre main droite 30 centimètres devant, elles apparaîtraient toutes les deux sur la radiographie et empêcherait probablement l'analyse de ce cliché.
Afin d'obtenir une image grâce à la radiologie, un faisceau radiologique doit être émis. C'est-à-dire qu'une dose de radiation est émise par une machine, passe au travers la partie du corps exposée, et que ce qui reste du faisceau de l'autre côté forme l'image sur le film. Certains s'interrogent sur l'impact d'une telle dose de radiation.
Plusieurs unités permettent de quantifier une dose de radiation. Ici, il sera question du millisievert (mSv). Un cliché du cou induira en moyenne une dose de radiation de 0.02 mSv. Il faut tenir en compte que plus d'un cliché sera généralement requis (souvent au moins un cliché pris de profil et un autre pris de face). Un examen de la région lombaire (le bas du dos) implique une dose d'environ 1mSv. Lorsqu'un examen de la colonne vertébrale complète est effectué, celui-ci amènera une dose avoisinant les 2 mSv.
Par comparaison, un examen radiologique dentaire amène une dose de 0.005 mSv, alors que c'est 0.4 mSv pour une mammographie. L'exposition annuelle naturelle (soleil, etc) aux radiations se situe entre 2 et 3 mSv. Un scan du corps complet implique une dose de 10 mSv. Avec une dose de 6000 mSv, les travailleurs de Chernobyl sont morts en moins d'un mois. 10 000mSv reçus en une dose unique tuent l'être humain en quelques semaines.
Il est donc évident que la dose de radiation induite par un examen radiologique chiropratique ne devrait pas générer de crainte. Par contre, par souci pour la santé du patient, un examen radiologique ne sera recommandé que lorsque pertinent. Les doses de radiation, même faibles, devraient être gardées au minimum. Le foetus étant particulièrement sensible aux radiations, un examen radiologique ne devrait pas être entrepris lorsque la patiente est enceinte.
La chose à retenir derrière tout ça, c'est qu'un patient devrait poser des questions lorsqu'une inquiétude se présente. Un professionnel de la santé tel un chiropraticien, un dentiste ou un médecin doit être en mesure de justifier les interventions qu'il suggère, et ainsi éliminer les anxiétés de son patient face à un test comme l'examen radiologique.
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